Veille de Noël, grande réunion de famille, toutes générations confondues, grand repas d’une grande famille italo-américaine, classe moyenne, banlieue de Long Island, État de New York, au début des années 2000.
On entre dans la maison : embrassades, accolades, rires et cris de joie, il fait chaud (à l’extérieur, il gèle), c’est chaleureux, ça court, ça fait du bruit, ça virevolte, nourriture à profusion, couleurs, limite kitsch, bonbons, salamis, recettes de cuisine, enfants, ados, parents, grands-parents, et une caméra, goulûment mobile, sorte de protagoniste curieuse de tous les membres de la famille, de leurs différents âges, et qui filme une multitude de petits éclats de vie.
Et puis, tout à coup, rupture de ton et de lieu…
Pleine de vie et de poésie, une savoureuse chronique, parfois mélancolique, des fêtes de fin d’année, menée sur un rythme pop au son des tubes des années 60. Mais aussi une réflexion sur la manière dont l’expérience passée se présente à nous et s’imprime dans la mémoire sous forme de fragments plutôt que comme récit continu.
